Pour cette journaliste, c’est un phénomène nouveau qui prend de l’ampleur au sein de la gent féminine au Soudan. Certaines femmes choisissent de subir des mutilations génitales à un ou deux mois de leur mariage pour prétendre être vierges.
Ce fait est d’autant préoccupant parce que la plupart des filles soudanaises subissent déjà une mutilation génitale féminine (l’excision qui consiste à couper une partie du clitoris) leur jeune âge.
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La re-excision qu’elles pratiquent avant de se marier consiste à couper le clitoris et les lèvres de l’appareil génital. Généralement fait par des sages femmes, cette pratique comprend aussi le fait de suturer afin de rétrécir l’ouverture du vag*n.
Selon les spécialistes, les points de suture s’enlèvent lorsqu’une femme fait l’amour. Notre source ajoute qu’il y a des femmes qui vont plus loin et demandent qu’on leur coupe davantage les lèvres avant de recoudre le vag*n.
Dans une confidence accordée à la BBC, Maha, cette jeune soudanaise avoue que la pratique fait mal. « C’était si douloureux et j’ai dû rester avec une amie pendant des jours jusqu’à ce que je me rétablisse parce que je ne voulais pas que ma mère le sache. »
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*Uriner était un problème et je ne pouvais pas marcher correctement les premiers jours. »
Et cette mutilation, Maha l’a choisi parce qu’elle allait se marier à un homme et était sûre qu’il le quitterait s’il découvre qu’elle n’était pas vierge. « Il n’aura jamais eu confiance en moi s’il découvre que j’ai eu des relations sexuelles avant notre mariage, il m’interdirait de sortir ou même d’utiliser le téléphone,» a-t-elle ajouté.
Notons que le Soudan est un pays à majorité musulmane et ce phénomène n’est pas inconnu également au Niger.
Abdoulaye Ali