AstraZeneca est désormais appelé Vaxzevria.
Seul le nom change, l’étiquetage et aussi l’emballage. Mais le vaccin en lui-même ne change pas, comme le rapporte l’agence suédoise des produits pharmaceutiques. Sur le site de l’agence sanitaire européenne (EMA), les informations à propos du vaccin évoquent désormais le Vaxzevria, pour désigner l’« ancien vaccin Covid-19 AstraZeneca ».
Le groupe pharmaceutique suédo-britannique qui produit le vaccin, n’a pas communiqué à ce sujet. Mais, d’après nos informations rapportées par le quotidien «The Brussels», c’est AstraZeneca qui aurait demandé ce changement de nom, que l’agence européenne du médicament a approuvé.
Les raisons de ce changement pourraient être liées à la récente mauvaise publicité dont a fait l’objet le vaccin. En effet, AstraZeneca est critiqué depuis des semaines à cause de plusieurs cas de thromboses signalés chez des personnes vaccinées. Les informations parlent de formation de caillots de sang après la prise du vaccin. Du coup, plus d’une dizaine de pays de l’Union européenne ont suspendu l’utilisation de ce vaccin sur leur territoire en attendant les résultats cliniques.
En France, une enquête est ouverte pour rechercher les causes du décès d’un étudiant à Nantes, le 18 mars dernier, dix jours après avoir reçu une injection du vaccin anglo-suédois AstraZeneca.
Et pourtant, la firme AstraZeneca affirme sur la base des données des essais cliniques, que son « sérum serait efficace à 79% pour prévenir la COVID-19 et à 100 % pour empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation ».
Florian Silnicki, Expert en communication de crise et fondateur de l’Agence la FrenchCom, explique que le changement de nom, loin de redorer l’image du sérum, est « une solution de facilité risquée ».