Société

Bientôt une baisse des prix de produits sur le marché (Les efforts du gouvernement)

La hausse des prix de première nécessité constatée depuis le début de cette année rend impuissant le pouvoir d’achat des familles surtout à la veille du mois béni de ramadan. Dans le but de voler au secours des populations, le gouvernement a annoncé la réduction de certaines taxes douanières et des allègements fiscaux.

L’on assistera bientôt à une baisse des prix des produits sur le marché.

Samedi dernier, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré les opérateurs économiques du pays au centre Mahatma Gandhi pour annoncer une batterie de mesures prises allant dans le sens de la réduction de certaines taxes douanières et des allègements fiscaux.

Cette rencontre a permis de répondre aux besoins et défis que rencontrent les opérateurs économiques responsables de l’importation en gros des différents produits sur le marché après la première rencontre du 02 mars dernier.

Ainsi, les produits de première nécessité comme le sucre (en gros) connaîtra très bientôt une réduction des taxes douanières de 17% puis 35% de réduction sur la farine de blé et 3,5% sur le mil.

Les préoccupations majeures relevées par les opérateurs économiques et qui justifiaient la hausse des prix étaient entre autres, la difficulté d’acheminement des marchandises sur des bateaux en rade au port de Cotonou ; les tracasseries sur les corridors routiers ; la hausse du montant de l’impôt synthétique ; la question des redevances sur les produits chimiques et d’élevage ; les visas obligatoires des experts comptables ; les taxes douanières imposées sur les produits de première nécessité et l’éternel débat concernant la facture certifiée.

Concernant les contrôles routiers tous azimuts des conteneurs le long des check points dans le pays, le Premier ministre a promis des allègements en accord avec le ministère de l’Intérieur. « Dans les jours à venir, vous constaterez que, de Niamey pour aller à Zinder, il n’y aura pas plus de cinq (5) contrôles.»

Par rapport aux marchandises souvent bloquées au port de Cotonou, le chef du gouvernement dit avoir pris langue avec les autorités béninoises et certains produits sont en train d’être acheminés vers le Niger en ce moment.

«Pour ce qui est de la redevance sur les produits chimiques, la parafiscalité est réduite de 10% à 3%, sauf pour les produits miniers, car la question de la protection de l’environnement se pose. En ce qui concerne les produits de l’élevage, il y a eu une importante réduction qui va de 50 à 90%, selon les produits,» ajoute Ouhoumoudou Mahamadou.

L’Exécutif prend des mesures pour contrer la hausse des prix de première nécessité

Le Premier ministre a accédé aux doléances des opérateurs économiques concernant la suppression du visa des experts comptables. Il a ajouté toutefois que le Niger est en retard par rapport aux autres pays de l’UEMOA concernant la mise en œuvre de cette mesure, raison pour laquelle cette doléance est suspendue juste pour une année.

Les opérateurs économiques se sont aussi plaints des contrôles fréquents et inopinés des agents de l’impôt de la machine de facture certifiée, la concurrence déloyale, le pré-compte ISB. «Par rapport à la concurrence déloyale, la facture certifiée va être progressivement imposée à presque tous les opérateurs économiques, où qu’ils soient. Au cordon douanier, tout le monde doit pouvoir respecter le principe de la facture certifiée. La Douane y veillera ! Quant au précompte ISB, une communication sera faite sur ce point, après que le Ministère des Finances ait fini d’étudier une formule d’incitation, en faveur des opérateurs économiques, qui font le prélèvement à la source,» a répondu le chef du gouvernement.

Concernant les contrôles inopinées, l’Etat annonce que les services des impôts font régulièrement des descentes lorsqu’on constate que ceux qui sont censés avoir la machine de certification des factures ne l’ont pas.

«Toute réduction d’impôts se traduira par un accroissement de déficit fiscal. Sur ce déficit, le gouvernement a donc pris l’engagement de le limiter à 6,5% du PIB. Nous allons voir, dans la mesure du possible comment continuer ce désarmement tarifaire, en essayant de voir, dans la gestion courante, qu’est-ce-que nous pouvons supprimer comme dépenses. Cela se traduira par un manque à gagner sur les impôts. Ce manque à gagner est estimé à près de sept (7) milliards de FCFA,» a commenté Ouhoumou Mahamadou concernant les doléances relatives au désarmement tarifaire. Il a ajouté que le Niger a pris des engagements avec le Fmi pour réduire le déficit budgétaire, un engagement qu’il se doit de respecter.

Abdoulaye Ali

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