Aminatou Seyni sera bel et bien aux Jeux Olympiques de Tokyo qui démarre le 30 juillet prochain à Tokyo au Japon.
L’athlète Nigérienne recalée en début de mois pour avoir refusé de prendre des médicaments afin de baisser son taux élevé de testostérone (hyper androgénie) comme nous l’avons signalé dans un récent article retrouve le sourire.
« Il y a quelques jours de cela une controverse faisant cas de ma disqualification aux J O de Tokyo a été annoncé. Ceci m’avais trop affecté au point où je ne savais même pas quoi faire, j’avais accepté mon destin mais par la grâce de Dieu voilà que des groupes de soutiens se sont formés autour de moi ici aux pays et à l’extérieur, » lit-on dans un post publié par la sprinteuse mercredi dernier.
« Après consultation, il s’est trouvé que ma disqualification n’était pas faite et que s’il est vrai qu’on m’a demandé de prendre de produit effectivement, c’est pour aller au 400m mais étant donné que je suis restée aux 200 mètres, je n’avais pas besoin de prendre des produits. J’ai réalisé que je pouvais participer sur 200 mètres aux Jeux olympiques de Tokyo et je suis soulagée d’avoir le soutien de la Fédération d’athlétisme du Niger. Je suis une athlète qui a travaillé très dur tous les jours de ma vie. Je n’avais pas les moyens dont disposaient nombre de mes homologues européens et américains. Mais je surmonte ces obstacles grâce à un travail acharné. Merci de continuer à me soutenir durant ma préparation pour Tokyo, » a-t-elle ajouté.
Voilà qui clôt le débat sur le caractère discriminatoire que portait sa disqualification.
Abdoulaye Ali