La CEDEAO accepte 02 ans de transition et lève les sanctions commerciales contre le Mali

La Cedeao a levé hier une partie de l’embargo pris contre le Mali. Il a accepté les deux ans de transition proposés par la junte au pouvoir et a levé les sanctions commerciales et financières qui met à mal toute la sous-région.

La CEDEAO a accepté les deux années de transition proposées par la junte au pouvoir au Mali.

La décision a été prise hier au 61ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO tenu à Accra au Ghana.

Par conséquent, la CEDEAO espère un retour à l’ordre constitutionnel d’ici mars 2024. Elle a aussi décidé de lever les sanctions commerciales et financières contre le Mali.

Toutefois, L’embargo pris contre ce pays frontalier au Niger n’est pas totalement levé. Même si les ambassadeurs des pays membres peuvent retourner au Mali, le pays reste suspendu des instances de la CEDEAO jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel.

« Le sommet a décidé de lever toutes les sanctions économiques et financières à partir de ce jour, » a déclaré Jean-Claude Kassi Brou, Président sortant de  la Commission de l’Union africaine. Il ajoute que la CEDEAO maintient tout de même les sanctions individuelles et la suspension du Mali des organes de la Cédéao jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel.

Autre accord trouvé avec les autorités maliennes, «  les militaires de la junte ne peuvent pas être candidats à l’élection présidentielle, » conformément à la charte et la CEDEAO espère constater cet engagement dans la nouvelle Constitution qui sera rédigée.

La junte au pouvoir a posé des actions favorables à desserrer l’étau qui immobilisait le pays. Mercredi dernier, elle a annoncé un calendrier électoral fixant la Présidentielle en février 2024.

Pour cela, un référendum constitutionnel se tiendra en mars 2023. La nouvelle loi électorale et la mise en place d’une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution a été adoptée le 17 juin dernier.

La situation au Burkina Faso et en Guinée a aussi retenu l’attention des chefs d’État. 24 mois ont été accordés à la junte au pouvoir au pays des hommes intègres pour élire un nouveau Président.

« Enfin, les autorités du Burkina Faso ont fait une nouvelle proposition qui est maintenant de faire durer la transition au Burkina pendant 24 mois, à partir du 1er juillet. Voilà donc les progrès qui ont été réalisés. Et, comme je l’ai dit, avec la liberté du président Kabore, les chefs d’Etat ont pris la décision suivante. La première, c’est de lever les sanctions économiques et financières qui étaient imposées, » a ajouté Jean-Claude Kassi Brou.

Ce sommet aussi permis aux chefs d’État de réfléchir sur le lancement de la  monnaie unique de la CEDEAO, l’élection du successeur de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo à la tête de la conférence des Chefs d’Etat et la désignation du nouveau président de la commission de la CEDEAO ; Jean-Claude Kassi Brou le Président sortant ayant pris ses fonctions nouvelles en tant que Gouverneur de la BCEAO ce matin à Dakar.

Lady Samira agendaniamey.com

Quitter la version mobile