La stratégie de la SONIDEP pour mettre fin au commerce illicite de carburant

Plus d’un million de litres d’essence super de contrebande a été saisi en 2021 au Niger. Ce chiffre prouve à suffisance le manque à gagner du commerce illicite de l’or noir pour le gouvernement. Dans un récent communiqué de presse, la SONIDEP a décliné sa stratégie de lutte contre le fléau.

La Sonidep veut mettre fin au commerce illicite d’hydrocarbures au Niger.

La société responsable du transport, du stockage, du raffinage et de la commercialisation des produits pétroliers au Niger a chiffré à 1.328.610 litres la quantité d’essence super de contrebande saisis dans le pays en 2021.

Pour y mettre fin, elle veut mettre en œuvre une technologie de marquage chimique des carburants. Cela lui permettra de suivre les carburants taxés destinés à la consommation locale.

« La lutte contre le commerce illicite du pétrole et du gaz réduira les pertes de revenus pour le gouvernement tout en renforçant la confiance des investisseurs dans le marché, ce qui se traduira par une participation accrue des acteurs internationaux, l’expansion du marché, une commercialisation et une utilisation optimales de l’énergie pour lutter contre la pauvreté énergétique,» explique la Sonidep dans un communiqué de presse annonçant sa participation à la Semaine africaine de l’Energie en octobre prochain.

Plus d’un million de litres d’essence super saisis au Niger en 2021

Le Niger veut que le secteur pétrolier représente 12% des emplois formels d’ici 2025, 24% du PIB, 45% des recettes fiscales et 68 % des exportations. En dehors de la lutte contre le commerce illicite, le Niger construit un pipeline pour relier le Bénin pour passer de 20.000 barils/jour à 200.000 d’ici 2025.

Abdoulaye Ali

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