Quatre années déjà que Joël Moulaye Chanhoun, Promoteur du Festival Takarawa, réussit le pari de rassembler dans la capitale nigérienne, ce qui se fait de mieux en matière de danses urbaines au plan local, mais aussi de la sous-région.
Joël Chanhoun, lui-même Danseur-Chorégraphe et professeur de Danse à l’Université Abdou Moumouni veut à travers cet événement, fédérer les acteurs du domaine qu’ils soient Pop, Afro, Hip hop, World Music, Coupé décalé. Créer un espace d’échanges entre les Nigériens adeptes et amoureux des danses urbaines.
Le festival a également pour vocation, la sensibilisation de la jeunesse nigérienne sur des sujets de l’heure. En témoigne le thème choisi pour cet acte 4, « La Danse, un moyen de sensibilisation de la jeunesse Africaine face aux dangers de la migration irrégulière ».
Outre les prestations sur scène, le spectacle proprement dit annoncé vendredi soir, le Festival Taka Rawa se décline aussi en ateliers de formation, en conférence grand public, bref un rendez-vous du donner et du recevoir.
Il s’agira aussi d’interpeller les gouvernants afin qu’ils accordent un peu plus d’importance aux danses urbaines et à la chose culturelle.
Durant une interview exclusive qu’il nous a accordée en octobre 2018, il laissait entendre qu’au Niger, on estime à plus de 300, le nombre de groupes chorégraphiques urbains.
Sekhmet B.