La Commission ougandaise des communications (UCC) a demandé aux fournisseurs de services Internet (FAI) de bloquer les contenus pour adultes locaux ou internationaux. Durant le mois de juillet, l’UCC a reçu du Comité de contrôle de la pornographie, la liste d’une vingtaine de sites à fermer. 17 locaux et 10 internationaux.
Ce n’est pas la première fois que l’Ouganda passe à l’offensive contre ce fléau. L’Exécutif a adopté en 2014 une loi anti-pornographique. Cette loi punit toutes personnes reconnues coupables de production, de publication ou de commerce matériel pornographique allant d’amende (10 millions de shillings ou 29000 euros) à des peines d’emprisonnement (10 ans).
Cette décision ne fait pas l’unanimité dans le pays. Surtout dans le cercle des défenseurs des libertés individuelles qui pensent qu’il s’agit plutôt de la restriction de la liberté d’expression dans le pays.