Le secteur touristique est la principale victime du coronavirus qui a durement frappé le secteur au Niger en 2020.
Le tourisme Nigérien déjà essoufflé par l’insécurité dû aux attaques terroristes dans la région sahélienne et dans certaines régions du pays, a vu sa situation s’empirer.
En mars dernier, l’attaque de Kouré qui abrite les derniers girafes d’Afrique de l’Ouest à une centaine de kilomètres de la capitale a effrayé plus d’un. Dans ce contexte, l’avènement du coronavirus en début d’année 2020 a enfoncé le clou à ce secteur qui désormais peine à trouver ses repères.
L’Association Nationale des Professionnels du Tourisme (ANPTH) a officialisé des chiffres qui parlent de 14.000 personnes réduites au chômage depuis le début de la crise uniquement dans le sous-secteur hôtelier.
Pour résoudre le problème, le gouvernement Nigérien entreprend de transformer le CNPT en un établissement public à caractère administratif doté de l’autonomie financière. Ainsi il sera plus performant dans la promotion du tourisme et pour l’économie du pays.
« Entre mars et juin 2020, plus de 80% des établissements sont en cessation d’activité, ce qui représente 158 établissements d’hébergement, 64 restaurants modernes, 101 agences de voyages, 45 agences de location de véhicules, » a affirmé Souleymane Anafi, Directeur du centre National de promotion touristique.
D’énormes atouts touristiques aussi variées en vestiges historiques qu’archéologiques sont présents au Niger dont le cimetière des dinosaures, le cimetière des 99 saints, etc.
Assion HOUESSOU