La région de Tahoua s’étend sur une superficie de 106.677 km2. Délimitée à l’ouest par la région de Tillabéry et le Mali, à l’est par la région de Maradi, au nord par la région d’Agadez et au sud par le Nigéria, c’est une région subsaharienne et savanienne.
L’une des particularités culturelles de la région est l’architecture originale des grands édifices construits depuis des décennies et qui résistent toujours.
Ces édifices ont été inspirés par les constructions modernes, mais avec une bonne dose architecturale haoussa. Si vous visitez ces édifices au Niger durant votre tourisme, vous verrez que les façades principales sont caractérisées par des jeux de relief et de petites ouvertures que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Et sur les quatre minarets de ces mosquées, les deux en façade comportent des escaliers qui permettent d’accéder au toit.
Yaama, la mosquée star
Les mosquées et autres édifices à Tahoua se sont tous inspirés de la technique de construction de la grande mosquée de Yaama. Construite vers 1962 pour satisfaire le besoin de prier les vendredi, les villageois ont dû utiliser des briques de terre cuite. Le propriétaire du site a fait don de son site et tout le monde a mis la main à la pâte. Tout ceci se passait juste après la domination française entre 1922 et 1960.
Ce n’est qu’après des voyages à la Mecque en 1966, que l’architecte-maçon du village, Feu Elhadj Mamoudou dit Falké découvrit d’autres formes architecturales. La mosquée a été doté donc d’un dôme central flanqué de 4 tours d’angle et réhabilitée en 1975.
Des efforts qui ont d’ailleurs été reconnus en 1986 lorsque cette mosquée a décroché le prix Aga-Khan, le prix d’architecture le plus récompensé au monde.
Si vous voulez faire du tourisme au Niger, l’architecture des mosquées en terre de Salewa à Tahoua tout comme les habitations, les abris, les palais vous éblouiront de part leur construction. Et dire que ces édifices tiennent mieux que nos réalisations modernes !
La semaine prochaine, nous vous ferons découvrir le site archéologique de Bura.
Sekhmet B.