Au Pakistan, une nouvelle loi autorise la castration chimique des violeurs de femmes reconnus coupables.
L’adoption de cette loi fait suite à l’augmentation du nombre de viol sur les femmes dans le pays surtout l’inefficacité des enquêtes policières pour punir les coupables.
Le Président Arif Alvi ayant validé cette mesure avec l’ensemble de son gouvernement depuis décembre 2020, la loi a été finalement adoptée à l’assemblée nationale le 17 novembre dernier.
La nouvelle législation entend mettre rapidement sur pied des tribunaux spéciaux dans tout le pays pour traiter dans un délai rapide (4 mois maximum) les cas d’agression sexuelle. Cela suivra par la création d’un registre national de délinquants sexuels tout comme la protection de l’identité de victimes.
La loi compte aussi créer au sein des hôpitaux publics, des unités de crise anti-viol pour faciliter la possibilité aux femmes victimes d’agression de signaler les actes malsains et bénéficier d’un examen médical adéquat.
Les personnes reconnues coupables de viol seront désormais condamnées à mort ou emprisonnés à perpétuité. Les récidivistes seront castrés.
La castration chimique réduit le taux de testostérone dans l’organisme masculin et cette stratégie est utilisée pour freiner le viol sur les enfants depuis 2006 en Pologne. L’Indonésie utilise cette arme également contre les pédophiles depuis 2016.
Abdoulaye Ali