L’Exécutif prend des mesures pour contrer la hausse des prix de première nécessité

La hausse des prix de première nécessité se ressent dans tous les ménages au Niger. Pour y faire face, le gouvernement a pris des mesures en conseil des ministres.

Tous les produits de grande consommation ont connu une hausse sur le marché et le gouvernement veut y faire face.

En conseil des ministres jeudi dernier, une batterie de mesures a été prise après une communication du ministre du Commerce sur la hausse des prix sur le marché.

« Les prix de ces produits étant libres contrairement à ceux de certains produits qui sont réglementés, ils sont régis par la loi de l’offre et de la demande,» commente le gouvernement.

Il a donc été décidé de distribuer 45.000 tonnes de vivres aux populations très vulnérables ; la vente à prix modéré de 80 000 tonnes de vivres aux populations moyennement vulnérables ; porter de 5000 à 15.000 tonnes la quantité de vivres prévue pour soutenir les ménages à faible revenu pour le mois de mars et de 10.000 à 20.000 tonnes pour le mois d’avril.

En plus de cela, le gouvernement compte sur les 43 millions d’euros (28 milliards de Fcfa) promis la semaine dernière par l’Union européenne au titre de soutien humanitaire.

La hausse des prix des denrées alimentaires a commencé au dernier trimestre de l’année 2021. L’évolution en moyenne sur l’année est de 9,7%.

Par exemple, le pain qui a connu une hausse dans certaines boulangeries de la capitale et des villes à l’intérieur ce mois de février, « le prix de la tonne de la farine de blé ayant passé de 300 000 à 500 000 FCFA,» constate le gouvernement.

Le sucre granulé a connu une hausse de 26,19% par rapport à l’année passée, 40% pour les bidons de 25 litres d’huile végétale, 6,67% pour le lait en poudre.

Comparativement au prix des céréales ces 5 dernières années (2015-2019), le mil a connu une hausse de 17%, le maïs 12%, le sorgho 11% et 8% pour le riz importé.

Causes

Pour le gouvernement, ces augmentations sont liées à  la pandémie de la maladie de la COVID-19 ; aux mauvaises récoltes; au coût du transport terrestre Cotonou-Niamey  qui est passé de 31 000 à 38 000 FCFA ; à l’envolée des frais de transports maritimes liée à la COVID-19 ; aux mesures d’interdiction d’exporter des céréales vers le Niger prises par certains pays de la sous-région ; à la situation sécuritaire de la sous-région.

Lady Samira

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