Terrorisme, le Niger a perdu 500 militaires et 700 civils depuis 2013 (Gouvernement)

1200 personnes ont perdu la vie dans la lutte contre le terrorisme depuis ses débuts en 2013 au Niger. C’est le ministre de la Défense Alkassoum Indatou qui a avancé les chiffres samedi au Parlement.

Dans la lutte contre le terrorisme, le Niger a perdu 1200 de ses enfants, 500 militaires et 700 civils.

Ces chiffres ont été fournis par le ministre de la Défense nationale, Alkassoum Indatou samedi dernier alors qu’il était interpellé par les députés sur la situation sécuritaire dans le pays.

A la question de savoir si le Niger a un plan de sortie de crise définitive dans cette guerre contre le terrorisme, le membre du gouvernement a fait comprendre que le pays subit une guerre venant de l’extérieur et qui lui est imposée. Les terroristes n’ont pas de base au Niger, mais profitent de la porosité des frontières et de l’absence des soldats dans des zones frontalières d’avec ses voisins pour venir attaquer les populations vivant dans ces zones.

« Nous ne savons pas quand la guerre va finir au Niger, tant qu’elle n’est pas finie au Nigeria, au Mali et au Burkina Faso. Aujourd’hui, il n’y a aucune armée nationale sur les frontières avec le Niger de ces trois pays. Mais, nous montons en puissance notre armée. Au début de la guerre, notre armée était de 9000 hommes. Maintenant elle est de 30 000 pour défendre notre pays », a-t-il répondu.

Le Parlement vote en faveur de la présence de bases militaires étrangères au Niger

« Ce terrorisme est responsable de près de 1.200 pertes en vies humaines dont 700 civils et 500 militaires, et a un coup social énorme avec des milliers des déplacés, la famine, l’aggravation de la pauvreté, la privation des droits d’aller et revenir, » a-t-il ajouté regrettant que la situation pousse l’Etat à proroger constamment l’état d’urgence dans les zones menacées et déclassifier des axes routiers verts en axes dits conditionnés et déclarés rouges.

Toutefois, l’armée Nigérienne est montée en puissance à plusieurs niveaux selon le ministre de tutelle. « Le nombre de nos aéronefs a hautement été amélioré, sans parler du nombre des bataillons spéciaux que nous avons en ce moment qui s’élève à 12, alors que c’était zéro au début de cette guerre. De ce fait, nous sommes en train de créer toutes les conditions nécessaires nous permettant d’assurer notre sécurité territoriale. Dieu merci notre armée réussit à garantir la sécurité sur les frontières citées avec l’offensive qu’elle mène,» se félicite Alkassoum Indatou.

Le Parlement vote en faveur de la présence de bases militaires étrangères au Niger

Dans son rôle de contrôle de l’action publique, les députés convoquent les membres du gouvernement au Parlement pour s’exprimer des sujets liés à l’actualité. La première attaque terroriste au Niger remonte à 2013 avant de s’aggraver par Boko Haram à partir de 2015 à l’est de sa frontière qu’elle partage avec le Nigéria.

Lady Samira

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