Dans certains pays, certains parents l’ont érigé en véritable business qui frise parfois l’escroquerie. Le Niger n’est pas du reste. C’est ainsi que certains prétendant se retrouvent avec des listes kilométriques et tous membres de la famille sont pris en compte. L’histoire que nous allons vous relayer, loin d’être dans cette catégorie est plutôt inédit et fait plus sourire qu’autre chose.
Nous nous transportons au Congo où se déroule les faits. Après des années d’amourettes, celui que nous allons nommer Boris a décidé d’officialiser sa relation avec Inès. Il décide alors de se présenter à la famille de cette dernière. Sa future femme a été exclusivement élevé par son oncle après le décès de sa maman. Passée l’étape des présentations d’usage, vient celle de la dot. Il revenait donc à l’oncle en sa qualité de seul tuteur, d’établir la liste. Si de l’avis de tous, l’oncle a été plutôt raisonnable, n’exagérant pas dans les demandes, un papier plutôt inattendu s’est retrouvé dans la liste établie. Une ordonnance dont le montant était de 120 000 Fcfa. Dans un premier temps, le document a provoqué l’hilarité et les moqueries de la famille du jeune homme.
En effet, l’oncle malade estimait qu’il revenait à son futur gendre de prendre en charge ses soins médicaux. Après concertation, la famille du prétendant accédera à la demande insolite. Ne dit-on pas que quand l’on aime, rien n’est trop précieux pour satisfaire l’être aimé ?
Voilà qui est bien qui finit bien. Si cette histoire finie sur une bonne note, ce n’est pas le cas dans d’autres situations. Des histoires d’amour ont été brisées par la gloutonnerie de certaines familles qui transforment leurs filles en quasi marchandise par laquelle il faut s’enrichir sur le dos de son futur époux. Rien qu’à la vue de certaines listes de dot des familles ont tout simplement interdit à leurs fils de s’aventurer dans une telle relation.
Bien que dans de nombreux pays, la loi réglemente la pratique de la dot et la résume à un payement symbolique qui n’excède pas 10 000 Fcfa, dans les faits c’est tout autre chose. Des centaines de milliers voire des millions de Francs sont nécessaires pour demander la main d’une femme. Il serait peut-être temps que l’autorité serre un peu la vis pour arrêter les dérives.
Sekhmet B.