Le Groupe de Travail Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel (GTFJPS-AOS) dit suivre avec intérêt les diverses interactions entre le gouvernement de transition du Mali et les institutions sous-régionales, notamment la CEDEAO, pour un dénouement de la crise politique au Mali.
Tout en saluant les efforts de toutes les parties prenantes pour un retour à l’ordre constitutionnel au Mali et l’esprit de dialogue qui anime les autorités de la transition même après les sanctions drastiques prises contre le Mali, Le Groupe de travail invite la CEDEAO « à continuer à promouvoir le dialogue avec les autorités maliennes afin de converger vers une issue heureuse de la crise qui épargnera au peuple malien les souffrances et les conséquences dramatiques qui pourraient découler de ces sanctions.»
Le GTFJPS-AOS considère que les premières victimes de ce bras de fer entre le Mali et la CEDEAO sont les populations. Raison pour laquelle il demande à la CEDEAO, l’UEMOA et l’Etat malien de mettre en avant l’intérêt du peuple dans leurs diverses interactions et décisions et les prie d’adopter « des stratégies et mesures d’ordre humanitaire à l’endroit des populations.»
Le Groupe recommande en outre que le conseil des sages de la CEDEAO soit mandaté par les Chefs d’Etat pour se pencher sérieusement sur la question du Mali tout en incluant les femmes et les jeunes dans les processus de médiation et de négociation pour une résolution holistique de la crise.