Covid-19, la Chine pratique de plus en plus le test… anal et voici pourquoi

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, la Chine opte de plus en plus pour le test anal. Une nouvelle qui fait sourire certains et énerve d’autres…

Le test anal de plus en plus pratiqué en Chine pour lutter contre le coronavirus.

Cette mesure est appliquée pour tester les patients suspectés et les voyageurs venant de l’étranger.

Une option sans doute nouvelle à celle du frottis dans la gorge ou le nez fréquent sur le continent africain et en France.

Dans un reportage réalisé par la chaîne publique CCTV, des résidents de plusieurs quartiers de Pékin ont déjà été soumis à un écouvillonnage rectal.

Le médecin de l’hôpital You’an de Pékin, Li Tongzeng informe que le dépistage rectal permet « d’augmenter le taux de détection des personnes infectées. »

Une position que corrobore une étude publiée en août 2020 dans la revue « Future of medecine » selon laquelle le coronavirus reste beaucoup plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires.

Sur le réseau social chinois Weibo, chacun y va de son commentaire. « J’ai fait deux dépistages anaux. Dans la foulée, on m’a aussi prélevé un échantillon dans la gorge. À chaque fois, j’avais peur que l’infirmière oublie de changer d’écouvillon entre les deux, » plaisante celui-ci alors qu’un autre se montre furieux. “C’est pas trop douloureux mais certainement super humiliant,» s’offusque l’autre.

Le test anal ne sera généralisé selon la CCTV, mais il est « assez pratique » selon la chaîne chinoise.

La Chine, premier foyer de contamination du coronavirus dans le monde a maitrisé la pandémie dans son pays. L’on dénombre 2 morts depuis mai 2020.

Abdoulaye Ali

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