Au Nigéria, un fait social sans tête ni queue fait rage. Il s’agit du vol de slips de femmes. Cela a débuté, il y a un an, mais le phénomène devient une triste tendance.
Selon les médias locaux, ces dessous de femmes sont volés pour des rituels. En témoignent les confessions faites par certains voleurs appréhendés. D’après eux, les propriétaires de ces sous vêtements meurent prématurément.
Pour parer à la psychose qui s’empare du pays, la Police passe à l’offensive et compte poursuivre les voleurs de slip de tentative de meurtre. Sur son compte Instagram, un agent de la Police Dolapo Badmus s’interroge : « Quel est l’intérêt de l’augmentation du nombre de vol de sous-vêtements ? J’ai appris que ceux qui sont pris en flagrant délit, confessent toujours leur crime en affirmant les utiliser pour des rituels causant la mort prématurée du propriétaire.»
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Elle a ajouté que la rigueur de la loi prévaudra : « Désormais, toute personne prise en flagrant délit de vol, sera poursuivie pour tentative de meurtre, Ceci doit s’arrêter.»
Cette situation offusque également des leaders d’opinion. Durant un petit-déjeuner, Paul Adenuga, Fondateur de l’Eglise Faith Revival Apostolic Church (FRAC) a déclaré l’agence de presse chrétienne nigériane que les églises prêchent beaucoup plus comment gagner de l’argent. Au lieu de l’équilibrer et prêcher des messages qui moralisent et aident à cultiver de bonnes vertus.
Sekhmet B.