Savior Aniefok bat son propre fils, Nathaniel jusqu’à ce qu’il décède pour un morceau de poisson.
Selon les recoupements Savior Aniefok a réparé le micro-onde d’un client. Pour tester son bon fonctionnement, ce dernier lui a remis du poisson à chauffer. Au moment où le sieur Aniefok rendait l’appareil réparé au client, il a oublié de restituer le poisson.
C’est ainsi qu’il le conserve à la maison le temps de le restituer. Il s’est donc rendu compte à son retour que le poisson a été touché.
Selon les voisins, Savior Aniefok torture souvent ses enfants Nathaniel et Charles. L’un des voisins dit avoir entendu Nathaniel (qu’il a vu l’après-midi) crier et appeler à l’aide vers 22 heures dimanche dernier tout en ajoutant avoir entendu des détonations au sol et contre le mur. Et le lendemain, on apprend qu’il est décédé.
Savior Aniefok vivait avec sa nouvelle femme, mais elle avait apparemment voyagé le jour du décès.
Un autre voisin a témoigné avoir vu Savior Aniefok et trois autres personnes vers 4 heures du matin tenter de transporter Nathaniel dans sa voiture. « J’ai vu Nathaniel allongé nu sur le siège arrière de la voiture de Saviour. J’ai remarqué qu’une substance anti-douleur avait été utilisée pour masser son corps parce que je sentais l’odeur. J’allais au travail quand je les ai vus. »
C’est ainsi que certains voisins ont signalé l’affaire à l’Unité de protection de l’enfance du ministère de la Jeunesse et du Développement social de l’État de Lagos qui s’est chargé d’alerter la Police.
Interrogé, Savior Aniefok nie avoir torturé son enfant à mort. « Après être revenu de l’église dimanche, je suis rentré à la maison et j’ai réalisé que le poisson de mon client avait été touché. J’ai demandé qui l’avait touché et Charles a dit que ce n’était pas pas lui. J’ai demandé à Nathaniel, mais j’entrais dans ma chambre quand Nathaniel a pensé que je voulais prendre une canne et alors qu’il tentait de courir, il est tombé et s’est cogné la tête contre le carrelage,» a-t-il narré.
Il a aussi nié s’être caché après la mort de son fils arguant qu’il est allé voir sa maman souffrante.
Abdoulaye Ali