Santé, La consommation de 2 saucisses par semaine augmente le risque de décès
Une étude récente menée par les scientifiques de Hamilton et rapportée par le « Daily Mail » alerte sur les dangers de la consommation de saucisse, très prisées par beaucoup.
La consommation de 2 saucisses seulement par semaine constitue un danger pour l’organisme.
Bien que la viande transformée présente « un gros risque pour la santé », les scientifiques n’ont pas fait le même constat pour la viande rouge non transformée ou la volaille.
Grâce à des données concernant l’état de santé de 134 297 personnes vivant dans 21 pays, les chercheurs ont pu établir « un lien entre la consommation de viande transformée et un risque élevé de maladies cardiovasculaires, dont le décès ».
Les chercheurs sont catégoriques. A la question si la consommation de deux saucisses par semaine peut tuer, ils répondent par l’affirmative : « La simple consommation de 150 grammes ou plus de viande transformée par semaine serait associé à un risque de maladie cardiovasculaire 46% plus élevé et à un risque de décès 51% plus élevé que ceux qui n’en mangeaient pas.»
Pendant ce temps, des niveaux modérés de consommation de viande non transformée avaient un effet neutre sur la santé.
« Les preuves d’une association entre la consommation de viande et les maladies cardiovasculaires sont incohérentes. Nous voulions donc mieux comprendre les associations entre les apports de viande rouge non transformée, de volailles et de viande transformée avec les événements majeurs de maladies cardiovasculaires et la mortalité, » a affirmé Romaina Iqbal, Professeur agrégé à l’Université de Aga Khan Karachi du Pakistan.
Lancée en 2013, cette étude est la première à fournir des informations sur l’association entre les apports de viande non transformées et transformées. Elle fournit aussi les résultats pour la santé des pays à revenu faible, intermédiaire et élevé. Le Directeur exécutif du PHRI Salim Yusuf donne d’amples détails.
« L’étude PURE examine des populations nettement plus diversifiées et des régimes alimentaires plus larges, ce qui nous permet de fournir de nouvelles preuves qui distinguent les effets des viandes transformées et non transformées, » a-t-il expliqué.
En définitive, une « limitation de la consommation de viande transformée » s’impose.
Lady Samira
