Niger, Des pluies avec risque d’inondations sont attendues (Prévisions 2021)
Le ministère Nigérien de l’Agriculture a alerté sur d’importantes pluies au Niger cette année avec des risques d’inondations à venir. Cette prévision faite le 06 mai dernier dans une communication, entre dans le cadre des perspectives de la campagne agricole 2021.
D’importantes pluies sont attendues au Niger cette année, avec des risques d’inondations d’après le ministère de l’Agriculture.
« Des quantités de pluies équivalentes voire supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2020 seront enregistrées au Niger de juin à septembre 2021 », lit-on sur le site du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Dans sa communication, le Ministre de l’Agriculture Alambedji Abba Issa a également alerté, en marge des prévisions pour la campagne pluviale 2021, qu’il y aura « des dates de début de saison précoces à normales (mai-juin) et des dates de fin de saison tardives à normales (au-delà du 15 septembre) ».
« Des séquences sèches longues à moyenne (plus de 10 jours) sont également attendues en début de saison sur l’Est Niger ; elles seront plus courtes ou moyennes (7 à 10 jours) à l’Ouest du pays avec comme conséquences les pertes de semis et la pullulation des ravageurs, » a jouté le Ministre Issa.
De même, « des écoulements équivalents voire supérieurs aux moyennes de la période de référence 1981-2010 sont attendus dans les bassins du Fleuve Niger et de la Komadougou Yobé, ce qui laisse présager des risques d’inondations, » a martelé le Ministre de l’Agriculture Alambedji Abba Issa.
Il a ensuite formulé des recommandations pour réduire les principaux risques comme la sécheresse, les inondations et les risques phytosanitaires et d’insécurité alimentaire pour le Niger. Il s’agit entre autre, de diversifier les pratiques agricoles, suivre et guider les déplacements des éleveurs dans la recherche de pâturage et de points d’eau pour les animaux, prévenir l’occupation anarchique des zones inondables. Il faut aussi renforcer la surveillance du criquet pèlerin dans les zones à risque et maintenir la vigilance contre les autres insectes nuisibles des cultures, soutenir le déploiement de techniques d’augmentation de rendements des cultures, exploiter les eaux disponibles, et enfin conforter et colmater les brèches des Aménagements hydroagricoles et les digues le long du Fleuve Niger et de la Komadougou Yobé.
Assion HOUESSOU
