Le tourisme reprend timidement au Niger
L’information a été donnée samedi 27 septembre 2019 par le ministre du Tourisme Ahmed Boto. Lors du lancement de la saison touristique 2019 – 2020, le membre du gouvernement a fait le point du secteur.
Pour Ahmed Boto, les récentes activités touristiques prouvent à suffisance que le secteur renaît de ses cendres. A titre d’exemple, il a cité la Cure Salé tenue du 13 au 15 septembre qui a connu la participation de plus de 40 touristes étrangers dont 19 chinois.
Il a aussi cité l’événement Guerwel su 22 au 29 septembre 2019 tenu à qui a 70 km au nord d’Abalak (région de Tahoua) et qui a connu la présence d’enviro n 60 touristes d’au moins 12 nationalités européennes et asiatiques.
Le ministre du tourisme a aussi mentionné les efforts du gouvernement ayant permis de relancer de ce secteur. Il a mentionné la mise en place d’infrastructures hôtelières, des centres de conférences, des routes, des aménagements d’espaces urbains qui ont facilité la reprise des activités dans ce secteur.
Ahmed Boto a mis un accent sur les efforts réalisés dans le domaine de la sécurité et qui justifient l’adhésion touristique autour des attraits culturels du Niger.
Il a profité de ce cadre pour inciter les acteurs touristiques à faire preuve d’innovation autour de la valorisation des circuits touristiques, à améliorer la qualité des services et des réceptifs pour la promotion de la destination Niger. « Nous appelons tous les acteurs à favoriser le développement du tourisme intérieur par la sensibilisation, la diversification de l’offre touristique notamment un accent sur l’événementiel et l’écotourisme pour développer un tourisme résilient face aux chocs sécuritaires qu’a connu notre pays,» a-t-il exhorté.
Les retombées économiques du secteur du tourisme ne sont pas souvent chiffrées mais l’hôtellerie et la restauration représentaient environ 2% du PIB en 2010. Malgré son fort patrimoine culturel, sa richesse biologique et la diversité de son paysage, le secteur touristique au Niger est saboté ces dernières années par les menaces sécuritaires.
Sekhmet B.