Le festival du mil (FESTIMIL) démarre ce lundi à Niamey
Le Festival du mil (FESTIMIL) tient sa 4ème édition à Niamey lundi et mardi prochain. L’occasion pour les acteurs de la filière et ses dérivés de promouvoir et montrer la richesse de toute la chaine de valeur de cette céréale, son apport à l’économie nationale et surtout montrer la gastronomie basée sur le mil.
Le festival du mil (FESTIMIL) démarre ce lundi à Niamey et plus précisément à l’Académie des Arts martiaux.
Lundi et mardi 1er mars, ce festival gastronomique se veut un cadre d’échanges mettant en synergie tous les acteurs de la chaine de valeur.
Le thème retenu pour cette édition est «Adaptation du mil au contexte du changement climatique».
Les ateliers culinaires, les concours, les débats, les dégustations, des panels animés par des scientifiques de la transformation du mil marqueront ces deux jours de la fête du mil en présence des producteurs et des commerçants de ladite céréale.
L’organisation de ce festival gastronomique va en phase selon les organisateurs avec l’objectif « Faim zéro » inscrit dans l’initiative 3N (les Nigériens Nourissent les Nigériens).
Le Niger est le second pays producteur de mil après le Nigéria. Petite céréale favorable aux fortes températures et ses faibles besoins en eau, le Niger produisait 5,5 millions de tonnes il y a quelques années. Il compte porter cette production annuelle à 10 millions d’ici 2025.
Le mil est cultivé sur plus de 65% de la superficie emblavée et constitue 75% de la production céréalière totale. C’est d’ailleurs la première céréale consommée au Niger. Une nécessité pour un pays qui rivalise avec la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Du point de vue gastronomique, les grains de mil sont dans les assiettes des Nigériens sous forme de couscous, de pâte, de bouillie, de boule ou encore de galettes et même dans les boissons alcoolisées. Le son, les feuilles et les tiges interviennent dans l’alimentation du bétail. Les tiges servent également dans la construction des habitations et des enclos tandis que les glumes constituent une importante source d’énergie pour la cuisson des poteries.
Abdoulaye Ali