Amour, L’infidélité serait-elle une maladie ?
Tous les hommes sont infidèles, disent souvent tel un refrain les femmes. Mais pourquoi l’homme a tendance à voir ailleurs même s’il a une femme ? Même si l’infidélité a toujours existé, comment résister à la dépravation qui devient de plus en plus une mode de nos jours ? La question de savoir si l’infidélité est une maladie a été posée au spécialiste Docteur Jimmy Mohammed. La réponse va vous étonner.
L’infidélité est-elle réellement une maladie ? Le Docteur Jimmy Mohammed répond.
Au début de toute relation, le couple formule des vœux de piété, d’amour et de sincérité réciproques. Mais par quoi commence l’infidélité ? Dans la tête ? Lorsqu’on pose un regard suspect d’attirance sur une personne de sexe opposé ? Lorsqu’on embrasse ou lorsqu’on passe à l’acte proprement dit ? Pour trouver une réponse, le docteur Jimmy Mohammed a mené des expériences sur des animaux rongeurs.
« Des expériences menées sur des rongeurs laissent penser que des variations hormonales pourraient expliquer le comportement volage de certains.
Des scientifiques ont étudié des campagnols des prairies qu’on a comparés aux compagnols des montagnes. Le compagnol des prairies a une particularité : il est très fidèle dès qu’il s’accouple. Il reste jusqu’à la fin de sa vie avec son/sa partenaire alors que le compagnol des montagnes est un peu plus volage.
Les chercheurs ont remis en cause deux hormones. La première c’est l’ocytocine. C’est l’hormone de l’attachement et le compagnol des prairies, lorsqu’il a un rapport sexuel, il reçoit un boom d’ocytocine qui le rend fidèle toute sa vie. A l’inverse, le compagnol des montagnes n’en secrète pas. Ces résultats des recherches pourraient être une explication chimique à l’infidélité.
La seconde hormone mise en cause est la vasopressine qui pousse l’animal à défendre son nid. Cette hormone est un peu comme l’adrénaline et elle est sécrétée en quantité chez le compagnol des prairies pendant que le compagnol des montagnes n’en secrète pas.
Les chercheurs se sont rendus compte qu’en bloquant l’ocytocine des compagnols qui étaient fidèles, ceux-ci devenaient infidèles. A l’inverse, l’injection d’ocytocine aux compagnols des montagnes au départ infidèles, les rendait fidèles à leurs partenaires.
En poussant la recherche plus loin, des chercheurs Suédois ont proposé un spray nasal d’ocytocine chez l’homme. Les volontaires ont assuré avoir été plus fidèles, » a expliqué le Docteur.
En Suède, des chercheurs ont poussé beaucoup plus loin cette étude en administrant du spray nasal d’ocytocine aux hommes. Les volontaires ont confirmé plus tard avoir été un peu plus fidèles. Voilà qui vient relancer le débat sur l’infidélité.