Le Niger et le Burkina Faso vont agir davantage ensemble contre le terrorisme
Le Niger et le Burkina Faso veulent mener beaucoup plus régulièrement les descentes conjointes sur le terrain notamment aux frontières qu’ils se partagent pour venir à bout du terrorisme. Un accord renforçant la coopération militaire entre les deux pays est intervenu lundi dernier à Ouagadougou.
Un accord vient renforcer la coopération militaire entre le Niger et le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.
Le ministre Nigérien de la Défense Alkassoum Indattou a été reçu en audience lundi dernier à Ouagadougou par le Président de la transition, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba en présence du ministre burkinabé de la Défense Barthelemy Simporé.
Cette audience présidentielle a permis aux ministres de la Défense des deux pays de rendre compte au Président Burkinabé. « Nous avons fait le tour de la situation sécuritaire dans nos deux pays en passant en revue la situation au Niger et au Burkina Faso en regardant les conditions dans lesquelles nos différentes forces sont en train de travailler actuellement, » a déclaré le ministre Nigérien.
Ces discussions ont permis aux deux pays de renforcer l’accord de coopération militaire qui les liait afin d’agir davantage ensemble et multiplier les opérations conjointes sur le terrain. « Nous envisageons de faire des opérations régulières et permanentes sur le terrain entre nos différentes forces armées pour permettre à nos forces d’occuper le terrain, de prendre le contrôle du terrain et qu’on ne puisse pas laisser un seul centimètre aux terroristes aussi bien au Niger qu’au Burkina,» a ajouté Alkassoum Indattou.
Les deux pays ont aussi pensé à comment faire en sorte de reprendre la coopération militaire avec le Mali surtout qu’ils partagent tous trois des frontières communes. Ils pensent aussi à élargir cette synergie d’actions avec le Bénin pour un meilleur impact.
Pour rappel, le Mali s’est retiré au nom de la réciprocité du G5 Sahel depuis que la Cedeao l’a suspendu de ses instances.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali partagent une frontière commune surnommée « No man’s land », Cette zone est devenue un sanctuaire des groupes terroristes qui n’hésitent pas à surgir dans les localités des trois pays frontaliers pour commettre leur forfaiture avant de retourner s’y réfugier.
Abdoulaye Ali agendaniamey.com