Sexualité, 4 choses que vous ne savez peut-être pas sur les préservatifs
Moyen de contraception, le préservatif existe sous plusieurs formes. Dans l’Antiquité, les Romains le fabriquaient à partir d’intestins ou de vessies d’animaux. Voici quatre choses que vous ne connaissez peut-être pas sur les préservatifs.
Il existait déjà des préservatifs dans l’Antiquité mais aujourd’hui, il existe 3 différents types de préservatifs.
C’est l’anatomiste Gabriel Fallope qui, au 16è siècle conduit des essais sur des hommes utilisant un « fourreau d’étoffe légère » pour tester si ces derniers étaient préservés de la syphilis. Le test confirme une protection réduite des risques de contracter des maladies vénériennes.
L’année de fabrication du préservatif
Au 18è siècle, l’invention du préservatif se propage dans toute l’Europe notamment en France et en Angleterre d’où lui viendra plus tard le surnom de « capote anglaise » dès 1736. Le terme « préservatif » apparaît en France pour la première fois dans une publicité pour une maison close en 1780, qui ventait l’hygiène du dispositif.
Pour leur part, les asiatiques connaissaient le préservatif qu’ils fabriquaient en cuir ou en écailles de tortue.
C’est au 18è siècle que le préservatif a été fabriqué en caoutchouc pour la première fois et un siècle plus tard en latex en 1870. Mais en France, le préservatif en latex a été interdit de publicité jusqu’en 1987.
Déjà dans l’Antiquité, il est évoqué un préservatif dit « interne » ou préservatif féminin, qui est également décris au 19è siècle. Mais il a fallu attendre le début du 20è siècle, pour qu’il soit commercialisé un préservatif féminin nommé « Le Pratique » qui connue un succès avant de disparaître pour réapparaître en 1992 sous le nom de « Fémidon ».
Il existe trois types de préservatifs
D’abord le préservatif externe est le plus connu et le plus vendu aujourd’hui. Il est utilisé par les hommes et peut procurer le même plaisir que le corps à corps, s’il est fabriqué selon les normes.
Ensuite, le préservatif interne anciennement appelé « préservatif féminin » mais désormais « préservatif interne » (puisqu’il peut être aussi utilisé par des hommes lors des pénétrations anales). Même étant peu connu et moins utilisé, le « préservatif interne » offre une protection efficace contre les IST et le VIH. Fabriqué en polyuréthane ou en nitrile, le « préservatif interne » est une alternative pour les personnes allergiques au latex.
Enfin la « digue dentaire » est le troisième type de préservatif. Censé protéger pendant le sexe oral, la « digue dentaire » peut être fabriquée facilement en découpant un préservatif dans sa longueur puis en le déroulant ou en acheter du déjà fait.
A quelle fréquence doit-on s’en servir ?
A chaque relation sexuelle. Sauf les cas où les deux partenaires se sont mis d’accord et se sont au préalable fait dépister négatif depuis leur dernier rapport.
Quel est le taux de protection des préservatifs contre les IST ?
S’ils sont bien utilisés c’est-à-dire qu’ils ne sont pas déchirés ou n’ont pas glissé, les trois différents types de préservatifs sont fiables à 100%. Pour cela, il est conseillé d’être vigilant et toujours se couper les ongles pour éviter de les percer maladroitement, se laver toujours les mains avant de s’en servir et veiller à ne pas avoir de plaies par où pourraient passer des infections.